CDO vs CMO : les petites phrases entendues au CMIT

boxeLe dernier Forum du CMIT a eu lieu vendredi dernier. L’occasion de retrouver la communauté des directeurs marketing et communication du secteur IT, de faire le point sur les enjeux et tendances du secteur, et l’évolution de cette fonction. La transformation digitale était bien sûr à l’honneur cette année, car même si nous évoluons dans un domaine technologique, tous les éditeurs de logiciels, constructeurs de hardware et sociétés de services ne sont pas forcément matures. Et ils doivent aussi prendre en compte cette transformation qui s’opère chez leurs clients.

Plutôt qu’on long compte rendu, que vous trouverez (bientôt) sur le site du CMIT, voici quelques petites phrases pour résumer les débats de la conférence d’ouverture .

Pour Jacques Froissant, CEO d’Altaide, le constat est dur : « Le directeur digital n’existe que parce que les directeurs marketing ont mal fait leur boulot. » Et pour conforter sa pensée il cite un de ses amis : « Le CDO, c’est le cache-sexe du CEO qui ne comprend rien au digital. »

Emmanuel Obadia, VP Marketing, Oracle : « Le rôle du directeur marketing est maintenant de piloter et de prendre en charge l’expérience client. Il lui faut gérer énormément de points de contacts et s’y intéresser tout au long du cycle de vie du client. Le Directeur Marketing devient Chief Experience Officer. »

Marc Gigon, VP Digital de Total Marketing et Services : « le plus difficile, c’est de faire le tri parmi tous les outils, en prenant en compte notamment la maturité des utilisateurs. Heureusement, chez certains éditeurs, des consultants viennent sur place pour qualifier les solutions et aider les clients à bien utiliser les logiciels vendus. »

Clément Courvoisier, CDO pour Les Echos « Il y a un siècle, il y avait des directeurs de l’électricité. Les entreprises n’ont plus besoin de directeur du digital, dès lors que le directeur marketing est mature. Les objectifs sont les mêmes et le digital n’est plus qu’un moyen de les atteindre. »

Nick Heys, fondateur d’Azalead : « L’inbound marketing a créé une distance entre le marketing et les ventes. Le marketing s’est dit « on va faire du super contenu et les petits poissons vont rentrer tout seuls dans les filets et ensuite on les enverra chez les commerciaux. » Mais les commerciaux, eux, n’en veulent pas toujours. »

Et pour conclure, retour au bon sens avec Jacques Froissant : « Les Directeurs Marketing ne doivent pas hésiter à  mettre les mains dans le cambouis. Pour apprendre, il faut faire de veille et tester des solutions soi-même, en arrêtant de tout confier à des stagiaires. »

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