Pour cette nouvelle revue de presse marketing B2B, un focus sur la dernière campagne de Ion Interactive, qui vous interpelle sur l’intérêt de créer des contenus interactifs. Une étude de LinkedIn vous renseignera sur le mode de consommation des contenus sur ce réseau. Et pour finir, une règle pour réussir ses présentations PowerPoint, qui a bientôt 10 ans mais qui peut encore servir.
De l’intérêt des contenus interactifs
L’e-mail qui m’a interpellée cette semaine est intéressant à plus d’un titre :
- Il traite de la performance des contenus interactifs, dans le contexte de la génération de leads,
- Il propose une étude sur ce sujet,
- Il intègre un processus d’engagement original : vous répondez à 4 questions sur le thème pour obtenir le rapport. Mais vous passez tout d’abord par une page dynamique qui intègre vos réponses dans les principales stats de l’étude, et inclut une petite vidéo bien faite sur les bienfaits du contenu interactif.
De quoi réactiver vos réflexions sur le type de contenu le plus performant (vous ai-je déjà parlé de Link4Lead ?)
Les 3 chiffres à retenir de l’étude :
- 58% des participants trouvent que leurs contenus ne créent pas assez d’interaction et d’engagement. (c’est le premier problème cité, devant la qualité des contenus (40%) et la difficulté à générer des leads (35%))
- Les contenus interactifs (apps, calculateurs, configurateurs, diagnostics…) ont une performance deux fois meilleure en termes de conversion
- Ils sont également plus performants pour éduquer l’acheteur (93% contre 70%), se différencier de ses concurrents (88% contre 55%) et déclencher le partage (38% contre 17%).
Cette campagne est aussi l’occasion de découvrir les nouvelles offres de Ion Interactive, qui proposait au départ des solutions pour réaliser des landings pages et qui offre aujourd’hui toute une gamme pour créer des applications marketing, destinées bien sûr, à susciter l’engagement. SI vous voulez un exemple : testez leur quiz.
Quelles sont les habitudes dans la consommation de contenu sur LinkedIn ?
Pour revenir à des contenus plus classiques, voici une étude faite par LinkedIn et relayée sur MarketingProfs, qui donne une vision intéressante des comportements des membres de LinkedIn en termes de consommation de contenus. Les 3 les plus recherchés :
- Les études sectorielles : 77% les lisent, et 72% partagent ce type de contenu
- Les infos du secteur : 68% les lisent, et 61% partagent ce type de contenu
- Les cas clients : 55% les lisent, et 52% partagent ce type de contenu.
Leur principale motivation est de se tenir au courant des nouvelles de leur secteur (78% des répondants), puis de découvrir de nouvelles idées au sein de leur secteur (73%), et d’établir des relations avec leurs collègues / clients (62%).
Lisez cet article court et illustré pour connaître leurs autres motivations et savoir de quelle manière ils partagent le contenu qui leur plait (ou téléchargez le rapport complet).
Reformatez vos présentations en 10/20/30
Pour finir sur un conseil rapide à appliquer, la règle de Guy Kawasaki, qu’il présentait déjà il y a 10 ans, mais qui revient au goût du jour via le blog de Slideshare.
- 10 slides
- 20 minutes
- 30 points pour la taille de la police de caractères. (ce qui vous empêche d’insérer trop de texte dans vos slides)
Cette règle est-elle toujours valable ? Sans doute pour une présentation formelle (Kawasaki, dans son article de 2005, parlait plus précisément des présentations faites par les entreprises en quête de financement). Maintenant, la mode actuelle serait plutôt : « 150/1/3 » : 150 slides, 1 photo et 3 mots-clefs par slide. Tout dépend du sujet et du contexte d’utilisation de votre présentation.
Merci pour cet article très complet et intéressent: Je travaille actuellement avec un outil interactif qui vient d’arriver en France, Genially, le connaissez-vous ? ( http://www.genial.ly )