Vous avez constaté que votre newsletter ne déclenchait plus beaucoup d’ouvertures et encore moins de clics ? C’est désagréable de se dire que tout ce travail a si peu d’impact, mais c’est aussi très gênant pour la délivrabilité de vos messages : les taux d’ouvertures et de clics sont un des critères pris en compte pour définir votre réputation. Vous avez donc un double intérêt à améliorer l’attractivité de votre newsletter.
Quelques conseils inspirés d’Hubspot :
Personnalisez votre contenu en fonction des centres d’intérêt de vos cibles
La tentation est grande de concevoir une newsletter la plus générique possible, en pensant qu’ainsi tous vos clients, prospects et partenaires y trouveront un intérêt.
Il est plus judicieux de sélectionner plus finement les sujets et de les adresser à des cibles bien définies. Les astuces d’utilisation de votre produit intéresseront plus vos clients que vos prospects. Un témoignage client dans la pharma ne passionnera pas forcément les entreprises de la finance. Votre prochain webinar de découverte de votre produit ne va pas déclencher le clic de vos clients qui connaissent déjà votre offre.
Vous n’êtes pas obligé de faire 10 newsletters totalement différentes pour autant : un focus sectoriel peut être imaginé dans chaque numéro, avec un contenu de base standard pour tous, par exemple, et un ou deux articles spécifiques selon que la cible est cliente ou non.
Et pour faciliter cette segmentation, pensez à présenter clairement le contenu de votre newsletter dans le formulaire d’inscription, pour que vos contacts déterminent eux-mêmes les sujets qui les intéressent.
Condensez les textes
Beaucoup de newsletters contiennent des textes trop longs, qui essaient de résumer l’intégralité de l’article. Cela donne l’impression d’un message interminable et ne donne pas envie de lire.
Comme dans un mail promotionnel, le but d’une newsletter est de déclencher le clic vers l’article ou le complément d’information. C’est ainsi que vous jugerez de l’intérêt de vos lecteurs. Soignez donc les résumés et donnez au lecteur l’envie d’aller plus loin en lui expliquant en quoi l’information peut lui être utile.
Ex : « La version 12.1 de notre logiciel est maintenant prête. Découvrez toutes les nouveautés, issues de 12 mois de R&D, en cliquant ici. » l’information est claire mais trop centrée sur l’entreprise. La même information peut être orientée vers le lecteur : « La V12.1 est prête ! Découvrez comment elle facilite le partage de l’information et permet d’élaborer les tableaux de bord en deux fois moins de temps. »
Personnalisez vos call-to-action
La meilleure façon de déclencher le clic est de limiter les CTA, mais dans une newsletter, vous ne pouvez pas éviter d’en inclure plusieurs. Pour éviter qu’ils n’entrent en compétition, personnalisez-les en indiquant clairement leur rôle (et en évitant « lire la suite »)
Vous pouvez aussi décider que l’un d’entre eux est plus important, et le mettre en évidence (couleur différente, taille de police, position dans le message). Vous pouvez aussi inclure plusieurs résumés qui pointeront sur la même page, reprenant l’intégralité de l’information sur le sujet principal de votre newsletter.
Utilisez un design clair et constant
La règle ici est de définir un template qui ne variera pas d’un numéro à l’autre. C’est ce qui permet au lecteur de s’y retrouver facilement et d’aller à l’essentiel. Si vous changez le design à chaque fois pour l’adapter au contenu, le lecteur ne vous reconnaît pas aussi facilement et perd du temps à comprendre l’organisation de l’information.
Quant au format, pour vous inspirer, lisez cet article qui montre les évolutions de deux newsletters leaders du web.
Rédigez un objet précis
Certaines entreprises s’obstinent à intituler leur message : « La lettre de Acme du 12 février 2012 ». Comme si les messageries ne faisaient pas apparaître la date du message et l’expéditeur… Il est bien plus intéressant de dévoiler à vos destinataires le contenu de votre newsletter en en rappelant les grands titres, ou le thème principal.
[tweetmeme source= »niouzeo »]Et vous, quelles améliorations avez-vous apportées à votre newsletter récemment, et quel en a été l’impact ?
Les newsletters doivent aussi satisfaire aux attentes et aux besoins de chaque marché ou niche de marché. Concevoir et rédiger une newsletter unique pour tous les prospects n’est pas l’idéal. Il est plus efficace de le faire pour différents types de public. Chacun a son langage, sa culture, ses besoins, etc. C’est là qu’entre en jeu l’étude de marché.
Tout à fait. C’est d’ailleurs ce que je développe dans le premier point de cet article. Une étude de marché permettra effectivement de définir les segments et leurs attentes, mais créer un contenu sectoriel est déjà un bel effort pour personnaliser le message et susciter l’engagement des lecteurs. C’est d’ailleurs le premier niveau de personnalisation effectué par les marketeurs B2B, selon les études US sur le Content Marketing.