L’eBook, nouveau contenu BtoB

whitepaperLe blog des Savvy Sisters est une mine d’informations sur les contenus BtoB. C’est là que j’ai pu trouver les réponses à mes questions sur les eBooks, un format que j’ai expérimenté pour des livres blancs sur des résultats d’enquête, ou des documents qu’il était préférable de présenter en format non imprimable (comme c’est le cas pour des sujets sur le Green IT par exemple).

Qu’est-ce qu’un e-Book ?

A première vue, on pourrait penser qu’un eBook est un livre blanc mis en forme pour offrir une lecture plus aisée à l’écran, dans un format paysage.

En réalité, l’eBook se révèle être un type de contenu sensiblement différent du white paper, car il permet :

  • une lecture moins linéaire,
  • une mise en avant des idées plus percutante,
  • des illustrations plus présentes,
  • l’insertion d’interviews et avis d’experts,
  • un accès plus dynamique et interactif.

Je dirais que l’eBook est au final le fils naturel de la présentation powerpoint et du livre blanc sous word ! 

Un outil de lead nurturing

Les experts américains du contenu BtoB considèrent également que l’eBook est un document qui se positionne en amont du white paper :

  • il est là pour présenter des concepts, des solutions à une problématique, et s’utilise dès les premières étapes du cycle de vente (ou plutôt du lead nurturing, car le projet peut ne pas encore être déclenché)
  • il ne doit donc en aucun cas présenter votre offre (mais c’est souvent une règle que nous appliquons dans les livres blancs)
  • il est préférable de le mettre en accès libre, sans formulaire (mais ce point fait polémique et l’eBook est généralement utilisé pour récolter des leads, comme le livre blanc).

Contraintes et avantages

Ce format impose quelques contraintes : les textes doivent respecter ce découpage, la mise en forme doit être plus soignée que pour un livre blanc qui supporte un format un peu austère, et il est préférable de bâtir dès le début du projet un plan détaillé qui prenne en compte ce format.

Mais ce format « écran » offre également un énorme avantage pour rendre attractif votre document. Les illustrations, citations, schémas, encadrés, trouvent une place beaucoup plus évidente ici que dans un format A4, les call to actions et liens vers des contenus complémentaires sont plus faciles à insérer et plus visibles.

Ajoutons également que le terme « eBook » est encore peu utilisé et peut vous démarquer lors de la promotion de votre document.

Pour tout savoir sur les eBooks, voici l’eBook de l’eBook ( !) de Jonathan Kranz, expert en contenus BtoB. un simple coup d’œil vous convaincra du caractère attractif du document. Et une lecture attentive vous donnera de précieux conseils applicables aussi pour les livres blancs.

6 commentaires sur “L’eBook, nouveau contenu BtoB

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  1. Pas d’accord du tout ! faut bien lancer le débat 😉

    Je ne vois au contraire absolument rien de nouveau entre un livre blanc en format électronique type PDF et un eBook.
    Quand je vois les arguments que tu avances :
    * une lecture moins linéaire,
    * une mise en avant des idées plus percutante,
    * des illustrations plus présentes,
    * l’insertion d’interviews et avis d’experts,
    * un accès plus dynamique et interactif.

    … je n’en vois pas un seul qui ne puisse s’appliquer à un livre blanc PDF ! Pourquoi un livre blanc devrait-il être au format A4 ?
    C’est donc juste que l’on aurait changé sa manière d’écrire, cela n’a à mon sens rien à voir avec le format.

    Je suis au contraire convaincu que le « eBook » est le dernier « buzz word » à la mode et qu’il n’apporte rien de moins, mais rien de plus qu’un « livre blanc » diffusé au format électronique.

    Et une petite remarque sur le Green… Entre un livre blanc imprimé en une fois en quelques centaines d’exemplaires et envoyé par la poste, et une eBook que plusieurs centaines de personnes impriment localement sur papier avec des cartouches d’imprimantes… je ne suis pas un spécialiste mais je crains que le bilan écologique ne soit pas en faveur de l’eBook.

    Et pour finir puisque je suis en forme… sur le côté « branchouille » de l’eBook… 34 millions de citations « white paper » dans Google, et déjà 76 millions pour l’eBook… ca me fait au contraire penser à un gadget marketing 😉

    Bonne rentrée !

  2. Philippe, je savais que tu réagirais.
    Tu n’as pas tort sur le fait qu’il s’agit avant tout d’un nouveau format. Mais je reste persuadée que ce format implique une écriture différente.

    D’autre part, le terme « eBook » est effectivement très présent sur le web mais essentiellement grâce à la sortie des livres électroniques dans le grand public. En BtoB (et en France), on ne l’utilise pas pour le moment. Et pourquoi on n’utiliserait pas les buzzwords en BtoB?

    Dernier point : tu peux bloquer l’impression d’un eBook / white paper. C’est ce qu’a fait Osiatis sur son livre « vert » sur la rationalisation des impressions en entreprise (ça s’imposait !).

    PS : tu n’entameras pas mon moral de cette rentrée ensoleillée, car Jonathan Kranz lui-même à mis un petit comment sur ce post et « in french » !

  3. Je ne voulais surtout pas entamer ton moral au beau fixe. En effet la rentrée est ensoleillée et la reprise semble se profiler.
    Je trouve l’idée du blocage des impressions d’un eBook très intéressante. Mais j’imagine que cela suppose une consultation uniquement en ligne ou alors le téléchargement d’un logiciel spécifique de lecture…
    – si on ne peut lire qu’en ligne… cela réduit énormément le potentiel de lecteurs. Le principe d’un eBook comme celui d’un livre blanc est de lui consacrer une lecture un peu approfondie, par exemple dans les transports, ce qui devient impossible… tant que Apple n’a pas sorti son lecteur 😉
    – si l’on doit télécharger un lecteur spécial, comme cela n’est pas normalisé, beaucoup de lecteurs en entreprise n’auront pas les droits pour installer un logiciel spécifique sur leur poste… donc on perdra le lecteur…
    – si l’on passe par du PDF, l’interdiction d’impression devient un jeu d’enfant à contourner !

    D’ailleurs, je trouve qu’il serait intéressant de mesurer la corrélation entre impression et assimilation. J’ai le sentiment qu’un contenu que l’on imprime est un contenu que l’on lira plus longtemps et qui sera mieux retenu… qu’en penses tu ?

  4. Bonne question. J’ai vu passer il y a quelques temps, reprise sur l’excellent blog de Capitaine Commerce, une étude américaine comparant l’assimilation des textes imprimés et lus à l’écran.
    http://www.capitaine-commerce.com/2008/06/06/662-un-texte-qui-a-retenu-lattention-sur-internet-est-davantage-lu-que-le-texte-dun-quotidien-grand-et-petit-format/

    Apparemment, la lecture à l’écran permet de retenir plus d’information, et de lire plus de contenu. Mais il s’agissait de comparer avec des journaux quotidiens.
    L’étude montre également que les présentations « non traditionnelles » (incluant encadrés, Q/A,…) génèrent aussi plus de lecture et d’assimilation.

    Quant au déverrouillage du pdf, et bien, je vais demander à mes enfants car je n’ai pas trouvé !

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